tu me poèmes
l’olivier noueux
et sa soif
l’eau tarie à son pied
l’eau tarie à ses feuilles
et l’or vert
malgré tout
tu me poèmes
les jeunes racines
pénétrant la terre
rouge sang
rouge vie
allant
puisant
l’eau-source en ton âme
je te poème
le lourd tapis de feuilles
crissant sous les pas
les cris des hirondelles
absents de mes cieux
emplissant les tiens
je te poème
la danse claire des étourneaux
le rai de soleil dilué
au travers des brumes
je te poème
l’absence du fils aimé de l’amie
enfui avec les hirondelles
et le soleil
en migration éternelle
de poème
en poème
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